J'ai toujours aimé les trains, ils inspirent à eux seuls l'évasion, le voyage, le mouvement, les rencontres, la vie....
C'est donc en bonne place dans mon itinéraire qu'était inscrite la visite du fameux cimetière des trains de Uyuni.
De vieilles locomotives à vapeurs du début du siècle dernier finissent leurs vies tranquillement.
L’âge d’or de ces vieilles machines les vit transporter le minerai d’argent extrait des mines alentours.
La plupart des trains que l'ont rencontre dans ce cimetière datent du début du XXe siècle et ont été importés de Grande-Bretagne.
Les vents boliviens qui soufflent ici (Uyuni abrite la plus grande plaine de sel au monde) ont corrodé tout le métal. Les wagons meurent doucement.
Nous avons été totalement séduits par l'étrange beauté du site, ici, le temps s'est arrêté, il y règne une sensation d’apaisement.
Arrivés les premiers et revenus pour les dernières heures du jour, nous n'avons pas vu passer le temps, et à de nombreux moments nous avons eu le cimetière de trains pour nous tous seuls !
Sous les rayons brûlants du désert, nous sommes redevenus ce jour là de véritables enfants occupés à jouer avec les wagons, à y découvrir les traces du passé, à emmagasiner des tonnes d'images que nous trouvions toujours plus esthétiques...
Nul doute l'endroit nous a inspiré,
oserais-je dire ... enchanté ?
Le train de la vie
ou la métaphore de la vie qui passe...
Sur un texte si inspirant du regretté Jean d'Ormesson, des images tournées en 2018 au cimetière des trains de Uyuni en Bolivie.
Déambulation introspective dans cette ambiance western post-apocalyptique où la rouille fait son œuvre sur des locomotives du siècle passé.
Une métaphore de la vie qui passe dans un monde où tout semble s'être arrêté, comme en ce mois de mai 2020.
A votre tour de partager ce joli texte aux personnes qui sont à bord de votre train.
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