Vous avez aimé mon récent post TERRE DE SEL ?
Si ces paysages magiques de lorraine vous ont interpellé, je vous propose de retrouver quelques-unes des photos qui ont illustré cet article à la première édition des "Sentiers du Sel".
L'exposition de mes photos s'intitulera "TERRES DE SEL vues du ciel" et sera visible, salle du Conseil à Haraucourt le dimanche 2 septembre.
Voici en avant-première pouv vous quelques extraits de curieux patchwork des salines, des photos légendées de citations choisies.
Le Medley-photos de l'année est mon cadeau d'au-revoir.
Pas toujours très facile de se séparer des personnes que l’on aime...
On essaie de profiter au maximum de chacun, en évitant de penser au départ qui approche.
Une bonne table, une croisière en bateau, une soirée "spaghettis" , une réunion de famille, des vols inoubliables, un resto entre amis, un bon film au ciné (en français !), une
belle chambre...
Des regards, des paroles, des cadeaux, des rires, des souvenirs, des confidences, des gestes tendres, des pleurs... Merci à tous de me faire vibrer, de m'influencer, et de
m’avoir fait passer un excellent séjour en France.
Nous sommes le mercredi 31 mai 2012, il est presque 22 h, l'heure pour moi d'embarquer dans un gros Boeing 767 pour 14 heures de vol beaucoup plus passivement.
Bon vent et bonne continuation, prenez soin de vous surtout !
On se retrouve dès qu'on le pourra, ici ou ailleurs
Et une fois de plus, une ascension matinale dans la lumière de l’aube.
La joie de sentir la machine s'élever dans les airs, une petite turbulence, le coton qui enveloppe le regard, puis le ciel bleu, la caresse du vent.
Là-haut, c'est une satisfaction personnelle, égoïste, que personne ne pourra me reprendre.
Décollage, virages autour des nuages... je redeviens pour une heure l'émerveillée du ciel, celle qui
s'est battue pour jouer dans ce terrain de jeu trop souvent et majoritairement prédisposé aux hommes.
C'est là-haut que tout se passe. A bord de quelques kilos de métal, propulsés par une seule hélice
chevrotante.
Là-haut se trouve notre raison d’être, nous vivons pour le vol et le bonheur éphémère qu'il procure. Concept que tout le monde ne comprend pas toujours.
J’ai mal dormi...
L’excitation de cette journée à venir, me faisait me retourner dans mon lit. Au réveil, un coup d'oeil confiant par la fenêtre : le ciel est dégagé, le vent est faible.
Autant dire des conditions climatiques idéales pour faire la grande nav' qui manquait encore au répertoire de mes expériences de l’année.
6 h 30 : dans son hangar, Falco se réveille doucement, lesté des quelques 60 litres d’essence que lui a fait ingurgité Michel la veille.
C’est un voyage dans le temps jadis vers lequel nous embarquons à deux machines, à la quête d’un lieu de l’époque du moyen-âge…
Cap sur l’Alsace, cap sur le Château du Haut-Koeningsbourg !
Aujourd’hui, je vais vous parler de ma maman.
Celle qui m'a élevé, qui vit dans mon pays natal et que je ne vois plus très souvent.
Figurez-vous que cette maman là a quatre vingt huit ans !
Si elle se plaint souvent de son dos, elle est quand même en forme pour son âge et si elle perd un peu la mémoire, elle a quand même toute sa tête et elle sait bien qu’elle veut.
Bien entendu, quand je viens en France, je lui raconte un peu ma vie au Costa Rica, et elle a suivi ma passion pour le vol. Je lui ait déjà montré ma base, mon ULM il y a deux ans (c'est ici) et quand je lui disait « Je pars voler... » Elle avait eu souvent de la curiosité au fond des yeux et un sourire amusé sur le visage.
Vous ai-je dis que j’avais désormais une radio équipée d'une batterie neuve pour communiquer pendant mes vols ?
Si ma machine a son histoire (que m’a raconté un jour Michel), chaque partie de mon équipement a également la sienne et une valeur sentimentale : casques, headsets et antenne sont des cadeaux offerts par des personnes qui me sont chères.
Ma radio (IC-A5) est aussi particulière, disons que c’est une radio qui a beaucoup voyagé…
Voilà plusieurs fois que je survole cet endroit, et je me décide à écrire quelques mots sur cette "terre de sel" lorraine.
Je m’étonne trop souvent d’oublier certaines impressions ressenties en vol dès lors que je pose les roues sur la base. Sur terre, on rompt bien vite le charme qu’évoque la nature esthétique et harmonieuse vue du ciel.
Car voler à ceci de frustrant que les paysages qui s’offrent si généreusement à nous, quand on prend de
la hauteur pour les observer, s’estompent et s’effacent aussitôt qu’on détourne le regard : jamais le même vol, jamais le même angle, la même lumière, jamais la même vision...
Les prévisions météo de la veille s'annoncent peu engageantes : des rafales et un vent d'Ouest pouvant atteindre plus de 40km/h (20 Kt) en fin de journée.
- On restera en local de la base averti Michel : "on va faire des tours de pistes et quand la manche à air commencera à s'agiter, il faudra rentrer".
- Des tours de pistes ? c'est ce que j'ai fais le plus ! :o(
Voler autour de la plate-forme en boucle sans se fixer d'autre objectif que de se poser proprement et dans l'axe, ce n'est guère exaltant, j'ai des papillons dans les ailes moi !!!
Mais face à une condition qui a pu évoluer en cours de route, je reconnais de bonne grâce que mon expérience ne pourra s'étoffer que par la pratique, en m’efforçant de bien cerner tous les pièges éventuels et en me rappelant qu'il faut savoir composer avec la météo !
La région compte de nombreux lacs et étangs et c'est toujours ma préférence que de choisir de voler sur ces miroirs où se reflètent les humeurs du ciel.
Sur notre droite ondule le canal de la Marne au Rhin où s’enroulent nombre de courbes harmonieuses et scintillantes sous l’effet du soleil. C’est l’eau elle-même qui semble briller.
En ce début de matinée, l'atmosphère est plus stable, la lumière rasante accentue les contrastes, étire les ombres et les couleurs se font plus vives. Le spectacle est grandiose.
"Quand on mange des champignons, on entend chanter des violons dans le ciel",
(André Theuriet)
Ils sont des dizaines, des centaines, peut être même des milliers... à se cacher, dans les prés et les clairières, au milieu des touffes d’herbes et en lisière des forêts de sapins.
Qui ?
Les champignons !!!
Ces êtres mystérieux qui savent si bien se rendre invisibles à hauteur d’homme, sur le plancher des vaches.
Vous les aimez ?
Moi oui, et Michel encore plus que moi je crois.
Notre mission de ce matin : repérer depuis les airs des ronds de champignons.
Quand j'ai atterri la semaine dernière en Suisse, c'était pour renouer avec l'une de mes anciennes grandes passions : le montage vidéo.
Olivier Aubert, le réalisateur de Coast to Coast, édite actuellement son nouveau film avec talent et humour et je me pince encore d'avoir eu le privilège de travailler quelques jours auprès de lui.
Qui aurait su prédir que j'allais un jour apporter mon appréciation et proposer mes modestes critiques sur le travail du réalisateur du film qui m'a emmené justement à pousser la porte d'une école de pilotage !
Après toutes ces années à rêver et chercher une telle personnalité pour m’accompagner sur ma route personnelle, la vie a fait que nos chemins se sont croisés et qu'une véritable amitié s'est installée. Immense bonheur...
Dans ce billet, je ne vous dévoilerai aucune scène, afin de garder la surprise de ce qui sera je pense un nouveau déclencheur de vocations pour de nombreux futurs pilotes...