Les ondulations souples de la manche à air, décodées par les explications de Michel avant le premier décollage me mettent ce soir en garde : aujourd'hui, pas de virage serré rapide
au décollage car nous risquons de rencontrer des perturbations atmosphériques dans les basses couches et il faudra veiller à maintenir une trajectoire bien droite au décollage jusqu'à
une hauteur suffisante, hauteur où l'air deviendra plus laminaire. A moi de sentir ce moment où le virage sera possible. Pour l'atterrissage, maintenir surtout une bonne prise
de vitesse.
Ces conditions météo m'amènent tout naturellement à reproduire comme au dernier cours une présence à la barre plus réactive.
Lors d'une remise des gaz au décollage, j'ai presque oublié ces rouleaux d'air qui désorientent. La fin de la piste, un rouleau, une seconde de doute
et c'est une brève inversion de commandes recadrée par Michel, l'expérience d'un nouveau phénomène aérien encore jamais éprouvé.
J'essaye aussi de près du sol ces actions sur la barre que je n'osais pas trop avant. Parfois c'est payant et l'atterrissage est doux, parfois c'est un peu moins
heureux mais chaque essai me rapproche de la recette gagnante, des bonnes proportions et du savant dosage.
Les champs d'Hoéville, à l'heure où les chevreuils jouent à saute-mouton avec les balles
de paille
(Photo-montage d'après 4 photos de P. Bellorini)
Vendredi 31 juillet
2009
Durée du vol : 1 h
Cumul à Hoéville
Ecole :12h55
Balade : 2h05
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