Je suis aujourd'hui au 28ème salon et
rassemblement international ULM de BLOIS. Un rendez-vous que je n'aurais voulu rater pour rien au monde.
Imaginez : un millier d'ulm, tous genres confondus (pendulaires, multi-axes et autogires), des paramoteurs aussi et 140 exposants professionnels.
Pendant deux jours, des ateliers techniques, des démonstrations ...
Je suis arrivée hier avec Christophe Gruault, un ami exposant et comme la journée de vendredi est réservée aux installations, j'en ai profité pour m'accorder une journée de détente bien réparatrice après mon déménagement et découvrir Vendôme une agglomération de près de 30 000 habitants, au commerce dynamique.
La ville située à 10 mn du rassemblement bénéficie d'un site privilégié, au pied du coteau baigné par le Loir.
Le meilleur moyen d'aborder cette ville-jardin est justement de la découvrir à pied tranquillement car elle a conservé depuis le XVIIème siècle un patrimoine unique d'espaces verts, aujourd'hui fleuris et entretenus avec passion sur une centaine d'hectares. Ils lui valent d'être "Grand Prix National de fleurissement" depuis 1994.
Dans le parc Ronsard et le parc du château de nombreux arbres parfois plus de deux fois centenaires m'offrent leur ombre agréable pour une pause détente dans cet après-midi caniculaire
Ils arrivent, nuée bourdonnante mais disciplinée juste au dessus de ma tête. Il est 9 h je suis sur le chemin d'accès le nez en l'air comme les centaines de personnes qui affluent déjà pour voir arriver les ulm. Mes voisins citent tous les noms des différents modèles qui passent au dessus de nos têtes. Un public de passionnés d'âge mûr et de connaisseurs qui se connaissent tous. Moi au milieu d'eux j'arrive juste à reconnaître quelques modèles de pendulaires et encore j'admire plutôt la dextérité, la précision, l'organisation, l'esthétisme, l'ambiance bref je m'imprègne des lieux.
Chaque stand est une découverte. Là un appareil
inconnu, une lecture intéressante, une fourniture dont j'ignore encore l'utilité, des instruments de bord, des cartes aéronautiques, des accessoires, des consommables moteur, des instruments
de radiocommunication ...tout m'intéresse puisque je ne connais rien. Je compare, je regarde, j'écoute les commentaires, je touche et je questionne aussi souvent.
Les premières démonstrations viennent de commencer sur la piste principale. Le ciel a opté pour une couleur
azur, sur lequel se détachent parfaitement les silhouettes ailées et où se succèdent les ballets aériens dans des conditions météo idéales.
Comme beaucoup, je choisi l'ombre d'une aile pour m'allonger à même l'herbe et profiter du
spectacle.
Petit tour à la Fédération Française (FFPLUM) où l'accueil d'une futur-nouvelle-pilote est très cordial et informatif.
Je ressors du stand avec un gros sac bourré d'infos que j'étudierai dans le train du retour car là je veux absolument essayer le simulateur de vol pendulaire. Une petite fille aidée de son papa vient juste de poser son pendulaire virtuel sur la piste au milieu d'une île et je voudrais bien en faire de même.
Bizarre pour moi maintenant de manipuler la barre sans ressentir aucune sensation permettant de piloter... déroutant...où est la piste aperçue l'espace d'un instant ?
Je tourne et retourne et l'horizon tourne avec moi oups... impossible de localiser cette maudite piste... et je ne connaîtrai toujours pas le bonheur de poser seule (même virtuellement) puisque je me plouffe à quelques encablures du rivage ....
Game over ? Non ça va...je n'aime pas perdre... quelqu'un veut essayer..?
. bon je précise (question de fierté ;o) qu'à part la gamine tout le monde se crashe...
Je quitte mon jeu car j'ai rendez-vous avec quelques connaissances elles-aussi "virtuelles" faites sur internet sur le forum AIR DELTA à savoir que je recherche "Rêve d'Envol", "Maya", et "les DTA" ou autrement dit (Alain, Sylviane, Françoise et Michel et il y aura aussi Patrick).
Contente de les voir "en vrai".Tout ce petit monde se dirige ensuite vers la buvette pour échanger verbalement cette fois autour d'un plateau repas suivi d'un excellent café au camping-car de Michel et Françoise.
Je reçois en décalé (car le réseau téléphonique est saturé avec cette foule) un message de mon instructeur qui me propose de nous rejoindre pour manger
ensemble, il fait l'aller-retour dans la journée avec un élève et un multiaxes mais nous nous loupons et il doit repartir avant que nous puissions nous croiser.
à suivre...
Écrire commentaire