Etosha Pan est une vaste cuvette de quelques 4 800 km qui attend la saison des pluies. Le voir miroiter au soleil et tout bleu à cette époque est assez rare aux dires des locaux.
Dès l'ouverture, 6 h 05, nous sommes dans le parc, aux premières heures pour profiter de la belle lumière matinale avec l’espoir d’apercevoir cette fois des éléphants.
Une belle surprise pour commencer, comme nous sommes chanceux ! Deux lionnes sont couchées à un point d’eau. Le scénario d’hier se reproduit avec un peu plus de distance entre elles et nous,
mais c’est quand même beaucoup de chance que de passer au bon endroit au bon moment car les animaux ne restent jamais longtemps à découverts.
La partie centrale du parc présente moins d’intérêt, moins d’animaux et même la végétation se fait plus rare, plus sèche. Holari se trouve environ à mi-chemin de notre trajet journalier. Il y a là un lodge où nous nous arrêtons pour boire un café. J’en profite pour me renseigner auprès des "Game-drivers" locaux pour savoir s'ils ont vu dernièrement des éléphants, mais, à part au dernier point d’eau à l’Ouest aucun n’a vu pachyderme qui vive au cours des dernières 48 h.
Nous allons donc nous en remettre à notre bonne étoile et reprenons les pistes du parc avec parfois la surprise de croiser un
troupeau ou découvrir un point d’eau désert. Un peu plus loin un attroupement de 2 ou 3 voitures, nous laisser présager la présence
de quelques hôtes exceptionnels...
Oui ! un troupeau entier d’une douzaine d’éléphants se rafraîchit autour du point d’eau.
Le mâle fait quelques effets dissuasifs à l’attention de nos voitures. Il agite les oreilles ce qui voudrait dire paraît-il en langage pachyderme « je t’impressionne ! » à ne pas
confondre avec oreilles en arrière toutes qui veut dire « là...je vais charger ! ».
Au signal du chef, la petite troupe se dirige lentement vers le bush et disparaît. Oui, je vous jures qu’en quelques secondes à peine un troupeau d’éléphants peut disparaître complètement alors
qu’un bus de touristes arrive au même instant pour voir le dernier postérieur s’enfoncer dans le bush. Comme ça doit être frustrant !!! Quelle chance nous avons eue cette fois encore.
Ensuite, rien de bien nouveau sur des kilomètres et, en fin de journée, 2ème rencontre avec l’éléphant.
Un vieux mâle, seul cette fois, préside un point d’eau, bientôt remplacé par une girafe, puis un phacochère.
D’autres girafes arrivent. Elles sont très méfiantes, elles regardent partout puis risquent une approche, alors, elles écartent leurs grandes pattes pour boire dans une position inconfortable et vulnérable de laquelle elles se libèrent d’un seul bon.
Nous quittons le parc à 17 h 15, encore 50 km à faire dont les derniers sont en mauvaise piste escarpée jusqu’au Eagle Tent lodge and Spa. Cette nuit, nous dormirons sous une tente 5 étoiles "and tomorow will be an other day"…
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